
Une nouvelle loi protégeant les langues régionales, en renforçant leur enseignement et leur promotion, a été partiellement censurée le vendredi 22 mai par le Conseil constitutionnel.
Le 8 avril 2021 devait pourtant être une journée « historique » pour tous les défenseurs des langues régionales, avec l’adoption par l’Assemblée nationale de la loi Molac (du nom du député breton du groupe Libertés et territoires) relative à leur protection patrimoniale et à leur promotion. Elle a été votée par 247 voix contre 76, mais a divisé la majorité présidentielle, dont une partie l’a contestée devant le Conseil constitutionnel. Le vendredi 22 mai, le Conseil constitutionnel a censuré deux articles de la loi, l’un portant sur l’apprentissage de la langue en immersion, l’autre sur l’usage des signes diacritiques dans les documents officiels.
Pour réclamer un cadre juridique sécurisé pour la préservation et la promotion des langues régionales, le collectif « Pour que vivent nos langues » continue à lutter pour nos langues dans quasiment toutes les régions de France.
Dans la région savoyarde, le samedi 29 mai, les représentants des groupes de langue savoyarde – appelé aussi arpitan ou francoprovençal – se regroupent devant la préfecture à Annecy pour apporter un courrier, signé par l’Institut de la Langue Savoyarde (ILS, l’Association des Enseignants de Savoyard (AES), Savouè Ecula 2 (association de parents d’élèves pour l’enseignement bilingue),
l’Alliance Culturelle Arpitane (ACA) et Lou Rbiolon (Fédération de groupes de langue savoyarde), qui exprime leurs mécontentements sur la situation linguistique en France.
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